
Que Dieu bénisse l’Amérique
2005 - Robert Morin – Québec - Français - Fiction - 105 minutes - HD - Couleur
Réalisation
Robert Morin
Production
Lorraine Dufour, Réal Chabot, Coop vidéo de Montréal
Direction photo
Jean-Pierre St-Louis
Conception visuelle
André-Line Beauparlant
Costumes
Sophie Lefebvre
Son
Marcel Chouinard, Alexandre Gravel, Louis Collin, Hans Peter Strobl
Montage
Lorraine Dufour
Musique
Bertrand Chénier
Le 11 septembre 2005, Maurice Ménard, un ex-enquêteur de police, se souvient d’une voiture submergée dans sa piscine, un événement tragique arrivé quatre ans plus tôt, au moment où le World Trade Center s’écroulait.
Ce jour-là, son voisin, Pierre Saint-Roch, un prédateur sexuel libéré la veille, était chassé de chez lui par son épouse à qui il clamait son innocence. Il devait aussi affronter les jugements silencieux de ses voisins, qui connaissaient son casier judiciaire grâce à une liste qui circulait illégalement et qui répertoriait les prédateurs sexuels habitant dans le secteur. Enfin, pour ajouter à son infortune, trois des cinq prédateurs listés avaient été assassinés et émasculés par un justicier désaxé.
Saint-Roch s’est donc mis à dériver dans l’univers terne de sa banlieue, se heurtant sans cesse aux mêmes voisins, eux aussi insensibles à ce qui se passait à New York ce jour-là, mais pour des raisons beaucoup moins graves que les siennes. Au fil des hasards, chacun d’entre eux finit par aller vers lui. De façon toute égoïste d’abord, puis passant aux aveux sincères au gré des chassés-croisés. Enfin, et cela contre toute attente, le meurtrier périt noyé dans la piscine de Maurice Ménard. Dès lors, Maurice a mis tout en œuvre pour que ses voisins s’engagent sur la voie de l’amitié.